Depuis le 1er janvier 2025, les règles de calcul des cotisations sociales des travailleurs indépendants ont été profondément modifiées. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 a mis en place une réforme majeure, communément appelée « Super Brut », qui simplifie et unifie l’assiette de calcul. L’objectif : plus de lisibilité, plus d’équité… mais aussi quelques ajustements budgétaires à prévoir selon les situations.
Une réforme pour simplifier un système complexe
Jusqu’à présent, les règles de calcul des cotisations sociales variaient selon les statuts : commerçants, artisans, professions libérales ou gérants de SARL ne déclaraient pas tous les mêmes assiettes sociales. Ces divergences rendaient les démarches complexes, avec des bases de calcul parfois circulaires ou peu compréhensibles.
Avec la réforme, l’administration entend harmoniser le système en introduisant une base unique de calcul pour toutes les cotisations sociales (retraite, maladie, allocations familiales, CSG-CRDS, etc.). Objectif affiché : simplifier les démarches des indépendants et améliorer les droits sociaux, notamment à la retraite.
Le nouveau mode de calcul en vigueur depuis janvier 2025
Désormais, l’ensemble des cotisations sociales des travailleurs indépendants est calculé à partir d’une assiette unique. Celle-ci repose sur :
Cette nouvelle règle remplace les anciennes bases multiples, qui différaient selon les cotisations et les professions.
Quels impacts pour les travailleurs indépendants ?
Cette réforme a des conséquences concrètes et inégales :
Ce qu’il faut anticiper
Pour ne pas subir la réforme, les indépendants ont tout intérêt à prendre les devants. Voici quelques recommandations :
Une réforme structurante, mais pas sans conséquences
En rendant l’assiette sociale plus lisible, le gouvernement espère faciliter les démarches administratives et renforcer la protection sociale des indépendants. Mais cette réforme, sous ses airs de simplification, modifie en profondeur les équilibres économiques de nombreux professionnels